Principe du marquage
Chaque objet intégrant les collections d’un musée doit être «inventorié» et affecté d’un «numéro d’inventaire». Ce numéro, unique, doit figurer physiquement sur l’objet, de façon à pouvoir faire le lien entre la fiche d’inventaire (ou «fiche d’identité») et l’objet en question.
Au fil des décennies, les campagnes d’inventaire ont pu se multiplier… Dans certains cas, les objets peuvent être amenés à posséder plusieurs numéros d’inventaire. A l’opposé, d’autres objets n’en présentent aucun : étiquetage perdu ou marquage jamais réalisé ?
Les outils
Le marquage se fait traditionnellement à l’encre de chine. Pour ce faire, il suffit de se munir des outils suivants :
- encre de chine (noire et blanche)
- vernis acrylique (du type Paraloïd B-72®) en solution dans de l’acétone
- plume
Modalités de marquage au vernis
Le marquage au vernis est réalisé en respectant les principes suivants dans le respect des procédures ministérielles (ici) :
– pose d’une première couche de vernis
– séchage
– écriture à l’encre (noire ou blanche selon la tonalité du support d’écriture) : petite, lisible et sans rature
– séchage
– pose d’une seconde couche de vernis
Dans la mesure du possible il est préférable de systématiser l’emplacement du marquage, en fonction des types de collections, pour en faciliter le repérage et éviter les manipulations multiples de l’objet.
L’usage du vernis n’est pas systématique, il est à adapter à la nature de la collection. Par exemple, le marquage des documents graphiques se fait à la mine graphite, tandis que celui des œuvres textiles se fait à l’aide de bandes cousues (de coton ou de Tyvek®).